Les voies vertes sont des infrastructures spécialement conçues pour les mobilités douces, offrant une alternative sécurisée aux routes classiques. Mais qui peut vraiment circuler sur une voie verte ? Cet article détaillera les différents types d'usagers autorisés sur ces voies, leurs droits et les bonnes pratiques à respecter pour garantir la sécurité et la cohabitation de tous.
Une voie verte est un aménagement dédié exclusivement aux modes de déplacement non motorisés. Elle a pour but de sécuriser les déplacements des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, etc.) tout en favorisant la mobilité douce et durable. On la retrouve souvent en milieu rural, le long de rivières, canaux ou d’anciennes voies ferrées, mais elle peut également traverser des zones périurbaines.
Les voies vertes sont conçues pour différents types d'usagers non motorisés. Elles doivent permettre une cohabitation harmonieuse entre toutes les personnes qui les empruntent, quelles que soient leurs activités. Voici les principaux usagers autorisés à circuler sur une voie verte.
Les cyclistes sont l'un des principaux groupes d'usagers des voies vertes. Que vous soyez un cyclotouriste ou un simple amateur de balades à vélo, la voie verte vous offre un espace sécurisé et agréable pour rouler, loin des dangers de la circulation automobile.
Avantages pour les cyclistes
Les piétons sont également autorisés à emprunter les voies vertes, qu'ils soient randonneurs ou simples promeneurs. La cohabitation avec les cyclistes se fait généralement bien, à condition que chaque usager respecte quelques règles de base.
Bonnes pratiques pour les piétons
Les rollers, trottinettes (non motorisées) et skateboards sont des moyens de déplacement autorisés sur les voies vertes. Leur usage est similaire à celui du vélo, avec une vitesse qui peut varier en fonction du terrain et des compétences de l'utilisateur.
Bonnes pratiques pour les utilisateurs de rollers, trottinettes et skateboards
Les personnes à mobilité réduite peuvent également circuler sur les voies vertes, souvent avec des fauteuils roulants (électriques ou manuels). Les voies vertes sont conçues pour être accessibles à tous, avec des pentes douces et un revêtement adapté à la circulation des PMR.
Avantages pour les personnes à mobilité réduite
Certaines voies vertes autorisent également les cavaliers à emprunter l’itinéraire, bien que cela soit généralement limité à certaines régions ou sections de voies spécifiques. Le cas échéant, il existe des signalétiques spécifiques pour les usagers équestres.
Bonnes pratiques pour les cavaliers
Les voies vertes étant exclusivement réservées aux modes de déplacement non motorisés, certains types de véhicules et d’usagers ne sont pas autorisés à y circuler.
Les voitures, motos, scooters et tout autre véhicule motorisé sont strictement interdits sur les voies vertes. Cette restriction vise à garantir la sécurité des usagers vulnérables et à préserver le caractère paisible et naturel de ces infrastructures.
Bien que les trottinettes électriques et certains vélos électriques soient de plus en plus populaires, ils sont généralement interdits sur les voies vertes si leur puissance dépasse une certaine limite. Seuls les vélos à assistance électrique (VAE) limités à 25 km/h sont autorisés, dans la mesure où ils restent des véhicules non motorisés au sens de la réglementation.
En résumé, la voie verte est un espace dédié à la mobilité douce, où cohabitent cyclistes, piétons, rollers, cavaliers et personnes à mobilité réduite. En respectant les règles de bonne conduite et en étant attentif aux autres usagers, chacun peut profiter de ces infrastructures en toute sécurité et dans un cadre agréable. La voie verte reste une solution idéale pour les sorties de loisirs ou les déplacements au quotidien, loin du trafic et des dangers des routes motorisées.